Natura 2000 en chiffres
Natura 2000 en Europe
Le réseau de sites européens représente :
- 18,15 % de la surface terrestre du territoire de l’Union européenne ;
- 6 % de la surface marine des eaux européennes ;
- 5 572 zones de protection spéciale pour les oiseaux (ZPS) ;
- 23 726 zones spéciales de conservation pour les habitats et les espèces (ZSC).
La directive Habitats faune flore répertorie :
- 231 types d’habitats naturels ;
- 1 563 espèces animales (536 espèces identifiées à l’annexe II de la directive) ;
- 966 espèces végétales (658 espèces identifiées à l’annexe II de la directive).
La directive Oiseaux vise 617 espèces d’oiseaux.
Natura 2000 en France
Le réseau de sites français représente :
- 12,8 % de la surface terrestre métropolitaine, soit 7 millions d’hectares ;
- 11,2 % de la surface marine de la zone économique exclusive ;
- 1 768 sites, dont 206 sites marins : 399 zones de protection spéciales (ZPS) et 1 369 zones spéciales de conservation (ZSC) ;
- 13 128 communes supports du réseau ;
- 131 types d’habitats naturels d’intérêt communautaire (57 % des habitats naturels européens) ;
- 94 espèces animales d’intérêt communautaire (18 % des espèces annexe II de la DHFF) ;
- 63 espèces végétales d’intérêt communautaire (10 % des espèces annexe II de la DHFF) ;
- 132 espèces d’oiseaux identifiées à l’annexe I de la directive Oiseaux (67 % des espèces annexe I).
Le réseau terrestre se répartit sur les milieux suivants :
- 15 % de zones agricoles ;
- 35 % de forêts ;
- 26 % de landes et milieux ouverts ;
- 22 % de zones humides ;
- 2 % de territoires artificialisés.
La gestion quotidienne des sites repose sur des mesures agro-environnementales réservées aux agriculteurs et des contrats Natura 2000 portés par les acteurs suivants:
- 44 % par des collectivités territoriales ;
- 28 % par des associations ;
- 16 % par des particuliers ;
- 9 % établissements publics ;
- 3 % par des entreprises .
Sur la période 2007-2013, le budget annuel moyen consacré à la gestion et à l’animation des sites français a été de 150 millions d’euros. Il a été soutenu par des fonds nationaux tels que des crédits de l’État (ministère chargé de l’agriculture et ministère chargé de l’environnement) ou des agences de l’eau (60 %) et des fonds européens (40 %).
Sources : Commission européenne – baromètre Natura 2000 (fév. 2016) / ministère de l’Environnement et Muséum national d’histoire naturelle (fév. 2017)